Soyons clairs,
Je propose de vous prendre par la main et vous allez traverser la matière car la matière existe parce qu’une information l’a créée. Au cœur des clusters d’eau, tout est vide et information, les structures comme les fonctions s’expriment au travers d’une matière ainsi in-formée.
Une théorie physique décrit qu’une balle, lancée contre un mur va rebondir, et, a une probabilité, certes minime mais réelle, de le traverser. Cela s’appelle l’effet tunnel.
En vous prenant par la main, vous allez explorer l’effet tunnel à travers le corps vivant liquidien, et y découvrir que l’information dirige ou programme les fonctions tandis que les structures en sont l’expression visible et perceptible par nos sens.
Si nous ouvrons notre syncrétisme, si nous décalons nos perceptions ( méditation – transe – rêves -…) nous accédons à ce monde et devenons capables de transgresser nos savoirs .
C’est alors que la main devient quantique – in Le sphénoïde libéré / p80 / Ed Centon 2024
Rencontre
Am…, 23 ans, se plaint d’une douleur du genou gauche
Apparition récente (3 mois) et toujours associée aux mouvements, aucune notion traumatique, sont les renseignements importants donnés par cette personne, par ailleurs en parfait état de santé.
Le diagnostic révèle une anomalie fonctionnelle de ce genou (limitation des mouvements mineurs du tibia et du fémur), accompagnée d’un œdème discret.
Le bassin est en situation de déséquilibre sans blocage, adaptant la dysfonction.
Épisode 1
Obtenir le soulagement est l’objectif, et l’évidence construit un geste tissulaire direct de remise en fonction des structures concernées. Ce traitement est complété par un traitement tissulaire indirect du bassin, puis de synchronisation des diaphragmes.
La douleur a mis trois jours à disparaître complètement.
J’ai proposé un contrôle un mois plus tard
Épisode 2
Tout va bien.
Je note un bassin en discret déséquilibre et une différence de positionnement des genoux. Le droit est en valgum, le gauche a une tendance à l’hyper extension.
J’oublie l’anatomie mécanique.
En examinant le rachis, ma main est arrêtée par la zone L5 : sensation de figement et d’une densité anormale.
Je reviens à une perception tissulaire.
La vertèbre L5 est déformée, en aisance fonctionnelle en rotation et latéroflexion droite, et allant comme à regret dans les directions opposées. C’est manifestement les séquelles d’une entorse ancienne et parfaitement adaptée à la mécanique du corps.
Je choisi le toucher liquidien.
Cette vertèbre est figée, inerte, comme si la vie un jour s’est arrêtée.
Communément en ostéopathie, c’est ce que nous appelons une lésion intra-osseuse.
Je choisi d’oublier la matière et d’écouter l’information.
Que s’est-il passé un jour pour que le projet fonctionnel de la jambe chez l’embryon ait pu être ainsi détourné au profit d’un projet pervers.
La réponse est immédiate : chute dans les escaliers à l’âge de sept ans.
Je demande confirmation à Am.. qui décrit alors cette chute dans un escalier en ciment, glissant sur le dos jusqu’en bas.
Je décide de rester dans ce monde immatériel et demande à la patiente de rester en pensées dans cet évènement traumatique.
Je focalise mon attention, à la fois sur les sensations immédiates et sur le projet embryonnaire vécu au tout début de sa vie.
La sensation est extrêmement chaotique.
C’est comme si mes doigts ressentaient les filaments de collagène et les liquides se nouer, se dénouer, s’encastrer puis tourbillonner…jusqu’à ce qu’un grand calme apparaisse. S’ensuit la perception de quelque chose qui se déplie, prend du volume, et transforme.
J’insiste plusieurs fois pour qu’Am… reste en pensées dans cet évènement.
Le traitement se termine avec la perception d’un remaniement de toute cette zone. Am… s’endort.
Conclusion
Une lésion intra-osseuse peut être assimilée à une sorte de coma cellulaire qui, un jour, a détourné le projet fonctionnel de l’embryon. Sa guérison réoriente la physiologie vers la santé, alors qu’elle en était jusqu’alors éloignée.
La vie d’Am… ne sera plus la même.